Suppression du parking Vilaine : Charles Compagnon réclame des alternatives
Pour le chef de file de la droite et du centre à Rennes, le parking Vilaine que la majorité veut transformer en parc, a encore toute son utilité. Charles Compagnon estime que sa fermeture ne peut être envisagée avant la mise en service de la ligne B du métro et la création de places supplémentaires dans les parkings relais et le centre-ville.
Oui à la suppression, mais pas tout de suite. Charles Compagnon, élu d’opposition et président du groupe Libres d’agir (droite et centre) au conseil municipal de Rennes, souhaite que des « alternatives permanentes » soient proposées avant la fermeture du parking Vilaine.
La majorité socialiste et écologiste souhaite, « dès le début du mandat », transformer en parc ce site de 252 places de stationnement en centre-ville. Une concertation sera lancée au Printemps, un jury citoyen va être mis en place…
« Ne pas pénaliser des automobilistes diabolisés »
« C’est dans une logique d’équilibre et d’aménagement équilibré que nous espérons les débats à venir, commente Charles Compagnon, dans un communiqué, ce mardi 5 janvier 2021. Après la fermeture brutale des quais et de l’avenue Guillaudot ou encore la réduction à une voie d’une partie du boulevard de la Liberté sans attendre l’ouverture de la deuxième ligne de métro, l’avenir du site doit être envisagé sans dogmatisme. Si la place de la voiture doit être réduite dans le centre-ville, c’est parce que des alternatives pertinentes sont mises en œuvre, pas pour pénaliser par principe des automobilistes diabolisés. »
« Le parking Vilaine a encore toute son utilité »
Charles Compagnon se dit « particulièrement sensible au développement de la nature en ville ». Mais il estime que « le parking Vilaine, en attendant la ligne B du métro et des places supplémentaires dans les parkings relais et y compris dans le centre-ville, a encore toute son utilité immédiate, que ce soit pour permettre l’accès de nombreux patients aux médecins présents dans le quartier sans oublier les commerçants qui ne souhaitent pas une nouvelle fois voir leurs clients dissuadés de venir. »
Pour lui, « il serait dommage de renvoyer la réalité du centre-ville de Rennes comme premier centre commercial dans les vestiges du passé. Un centre-ville n’a pas vocation à vivre sous cloche. Le tort serait de nourrir une vision dogmatique menant irrémédiablement à une muséification mortifère de notre ville, indigne de son rang de capitale régionale. »